La tannerie de Dourbes s’apprête à faire peau neuve

D’ici 2027, le site historique de l’ancienne tannerie de Dourbes, niché au cœur de paysages extraordinaires, va connaître une nouvelle vie. Ce samedi 16 septembre, les promoteurs du projet de rénovation organisent une séance d’information à destination du public.

Michiel Van Balen est chargé du développement du projet de transformation de l’ancienne tannerie de Dourbes pour le bureau d’étude Miss Miyagi et la coopérative Stadsmakersfonds, basés à Leuven et spécialisés dans le redéploiement de sites historiques avec une plus-value pour la société. Le 31 août dernier, il a présenté l’état d’avancement du projet devant la Coalition Territoriale du Parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Voici quelques informations essentielles concernant ce projet.

Beauté et complexité du site

Le projet, baptisé provisoirement La Confluence, en raison de sa localisation à la rencontre de l’Eau Blanche et de l’Eau Noire, jouit d’une situation privilégiée au cœur d’un site emblématique du Parc national. Michiel Van Balen : « Notre coup de cœur pour le bâtiment et son environnement est le véritable élément déclencheur du projet. La perspective de la création d’un parc national a été un argument supplémentaire ». Mais le site présente aussi des difficultés importantes : « le terrain est pollué et situé en zone inondable, ce qui implique des coûts et contraintes considérables ».

Les promoteurs du projet ont prévu de combiner différentes fonctions sur le site : bien-être, découverte de la nature et organisation d’événements. La partie hébergement y occupe une place centrale. « Nous prévoyons la création d’une centaine de lits répartis sur 30 chambres, pour accueillir tant les familles que les groupes. Une dizaine de tentes seront aussi disposées à l’extérieur. Et le bâtiment accueillera un espace Horeca », développe Michiel Van Balen.

« le terrain est pollué et situé en zone inondable, ce qui implique des coûts et contraintes considérables »

Une Porte d’entrée du Parc national ?

Quant au Centre européen d’Art naturaliste, porté par le Parc national ESEM, il était question qu’il s’installe sur le site de la tannerie, pressenti pour accueillir l’une des Portes d’entrée du Parc national. Ces Portes d’entrée sont développées en collaboration avec des partenaires dans les différentes communes du Parc national. Elles doivent accueillir des fonctions publiques d’information sur les actions du Parc national ESEM et de sensibilisation aux thématiques d’interprétation du territoire, aussi bien pour les visiteurs que pour les habitants.

Dans son état actuel, le projet présenté par le bureau d’étude ne prévoit pas d’espace dédié à ce centre. « Étant donnée la faible emprise au sol du bâtiment », explique Michiel Van Balen, « nous pensons qu’il est difficile d’accueillir cette activité dans le bâtiment principal. D’autres espaces et bâtisses disponibles à proximité pourraient néanmoins convenir. Nous continuons à explorer les différentes possibilités et les moyens de financer ce projet ». 

Le Parc national ESEM restera attentif aux opportunités de nouer des collaborations avec les porteurs de ce projet.

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