Fagne
La Fagne est sillonnée par des cours d’eau bien conservés et peu pollués, qui traversent de superbes prairies de fauches, qui ajoutent une touche esthétique manifeste à la région. L’étang de Virelles et sa roselière complètent cet ensemble paysager exceptionnel, rendez-vous des oiseaux d’eaux et des prés.
Des actions de restauration seront menées en vue du réensauvagement de la vallée de l’Eau Blanche et de ses zones humides. La reméandration de l’Eau Blanche sur un tronçon de plus d’1 km sera assurée par nos partenaires Natagora, le PNVH et le SPW.
Calestienne
Le Parc national couvre la totalité de la Calestienne du Sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Ces collines calcaires abritent de remarquables pelouses calcicoles, reliques du pastoralisme d’antan. La biodiversité, particulièrement riche, est unique en Wallonie (orchidées, papillons…).
Un troupeau ovin itinérant, comptant plusieurs centaines de moutons de la race Entre-Sambre-et- Meuse (une race rustique menacée d’extinction), assurera l’entretien écologique des pelouses calcaires restaurées et rythmera les saisons au gré des transhumances.
Ardenne
L’Ardenne et ses forêts anciennes couvrent plus de la moitié du Parc national (12.000 ha). Ce massif schisteux entaillé de ruisseaux est un paradis pour les promeneurs et l’habitat privilégié de nombreuses espèces typiques (le cerf, la cigogne noire, la salamandre tachetée…).
Au moins 1.300 ha de forêt, dont la plupart en Ardenne, sont laissés en libre évolution et placés sous statut de Réserve biologique intégrale. L’objectif : retrouver la dynamique d’une forêt « primaire », plus résiliente et riche en biodiversité.
L’écotourisme, pour valoriser en douceur
Un parc national a pour but de préserver un patrimoine naturel précieux, mais aussi de le mettre en valeur en le partageant avec un large public, dans le respect des écosystèmes et des habitant-es.
Avec ses partenaires et d’autres acteurs régionaux, le Parc national ESEM mettra en place des aménagements et infrastructures destinés à améliorer l’accueil touristique des visiteurs et faciliter leurs déplacements, tout en minimisant les nuisances et impacts environnementaux. Il développera des outils d’information et de sensibilisation à la nature et la biodiversité.
Le déploiement d’un tourisme responsable et durable apporte aussi un potentiel de développement socioéconomique pour la région.