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Le territoire du Parc national ESEM, avec sa zone nodale et sa zone de développement.

La dynamique collective qui entoure le Parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse a permis notamment de renforcer la zone nodale, qui s’est déjà agrandie de 164 hectares, après un an d’existence officielle du Parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Et ce n’est pas fini… 

Porté par 76 partenaires régionaux, dont 23 participent à l’organe décisionnel de la Coalition Territoriale, le Parc national de ESEM développe une approche participative et coopérative sur son territoire. Cette approche a permis d’inclure dans le périmètre des terrains et forêts des 5 communes (Chimay, Couvin, Froidchapelle, Momignies, Viroinval), mais aussi des réserves naturelles domaniales (RND) et agréées (RNA), ainsi que des terrains associatifs et privés, qu’ils soient forestiers ou agricoles.

Étendre la zone nodale, renforcer les connexions naturelles

Le Parc national couvre quelque 22.000 hectares répartis sur les 5 communes. «Les règles de construction du projet autorisaient à placer 20% de zones de développement dans le Parc national, en vue d’assurer une meilleure connexion entre les sites», rappelle Thibaut Goret, chargé du périmètre et des adhésions. «Ces zones, qui représentent quelque 4.400 ha, n’ont pas encore fait l’objet d’un accord entre les propriétaires et le Parc national, au contraire de la zone nodale (17.600 ha)».

L’objectif est d’intégrer davantage de surfaces de la zone de développement dans la zone nodale. «L’enjeu est d’abord celui de la préservation de la nature», souligne Thibaut Goret. «L’ajout d’un terrain en zone nodale par un propriétaire privé ou public est assorti de la signature d’une charte à plusieurs niveaux, qui tend vers un maximum de naturalité. Nous pouvons ainsi augmenter la continuité des milieux naturels, ce qui constitue un élément clé pour la résilience des écosystèmes et la sauvegarde de la biodiversité.»

Déjà 1.000 hectares de terrains privés dans le Parc national

Cette démarche s’adresse notamment au monde agricole, que le Parc national ESEM s’engage à soutenir dans une transition agroécologique grâce à des aides aux restaurations botaniques en prairie, à la plantation de vergers et de haies, au creusement de mares, à l’aménagement d’étangs ou encore au placement de nids à cigogne. Tout bénéfice pour la résilience des exploitations agricoles de demain.

Les adhérents pourraient bénéficier de certains aménagements, notamment l’installation de mats à cigognes. © Laurent Malbrecq

L’équipe poursuit son travail d’information des propriétaires. Thibaut Goret : «Des milliers de courriers ont été envoyés par les communes pour informer les propriétaires de la zone de développement de la possibilité d’intégrer le périmètre du Parc national et de profiter d’une série d’aides et conseils.»

L’approche se veut inclusive et progressive, l’adhésion se faisant sur base volontaire. Une démarche qui semble convaincre, puisque les zones nodales du Parc national totalisent désormais plus de 1000 ha de terrains privés ! 

Et ce n’est qu’un début: «La porte du Parc national ESEM est ouverte aux propriétaires, agriculteurs ou privés, qui souhaiteraient rejoindre notre dynamique durable», conclut Thibaut Goret.

Une question ? Intéressé-e ? Contactez-nous via info@parc-national-esem.be

Le territoire du Parc national ESEM en chiffres
  • Surface totale : 22.000 ha
  • Adhésions privées : 1.020 ha
  • Terrains des associations nature : 347 ha
  • Terrains communaux : 15.303 ha (Chimay, Couvin, Froidchapelle, Momignies, Viroinval).
  • Terrains régionaux : 1.014 ha 

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