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Le Parc national s’engage pour la restauration d’un ciel nocturne de qualité, au bénéfice de notre bien-être et de la faune sauvage. La trame noire vise ainsi à lutter contre l’érosion de la biodiversité et à réinstaller une vraie nuit étoilée, pour le plaisir des yeux.

À terme, une labellisation pourrait couronner notre vision d’un parc national « 1.000 étoiles ».

La « trame noire », qu’est-ce que c’est ?

La trame noire est un réseau d’espaces naturels libres de pollution lumineuse. Elle contribue à la qualité écologique de l’environnement, au même titre que les trames verte (bois, haies…) et bleue (mares, rivières…). Le but est de restaurer l’obscurité nocturne partout où cela est possible afin de permettre à la nature de s’épanouir dans de bonnes conditions.

Pourquoi lutter contre la pollution lumineuse ?

Un parc national a pour vocation de protéger et restaurer les habitats naturels et la biodiversité.
Malgré ses grands espaces préservés, le Parc national ESEM n’échappe pas à la pollution lumineuse.

« Les éclairages artificiels ont des conséquences négatives pour diverses espèces animales et végétales », indique Nicolas Goethals, chargé du projet « trame noire » pour le Parc national.

Parmi les espèces touchées, il y a notamment le grand rhinolophe, une chauve-souris particulièrement menacée, mais aussi une majorité des insectes et divers oiseaux, reptiles, poissons, etc. De nombreuses études le montrent : une majorité d’espèces animales ont des mœurs nocturnes. La pollution lumineuse entrave et menace leur circulation, leur reproduction, leur alimentation ou encore leurs migrations.

Grand rhinolophe @Antoine Robiquet

Le Parc national a aussi pour but d’attirer les visiteurs et visiteuses en quête d’expériences fortes dans la nature. Leur offrir de superbes ciels étoilés est une de ses promesses. « Aujourd’hui, en Belgique et en Europe, profiter d’une vraie nuit noire et admirer la voie lactée est devenu un privilège rare : seule une minorité a encore la possibilité de contempler le ciel étoilé, qui est pourtant une source d’émerveillement et d’interrogation depuis la… nuit des temps », souligne Nicolas Goethals.
Enfin, réduire la pollution lumineuse permet d’améliorer le cadre de vie des habitant-es. La lumière artificielle affecte notre sommeil et notre santé. De plus, l’éclairage est coûteux et énergivore. Ce projet permettra donc des économies d’énergie et d’argent pour les communes, ainsi qu’une réduction des émissions de CO 2 .

Quelles actions concrètes pour un « parc national 1.000 étoiles » ?

Le Parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse entend devenir un territoire de référence internationale pour la préservation de l’obscurité nocturne et l’observation du ciel étoilé. Des démarches seront entreprises pour assurer la reconnaissance du territoire par une labellisation reconnue.

Concrètement, en collaboration avec les 5 communes du Parc national, les gestionnaires de réseau et nos partenaires du CNABH et du Parc naturel Viroin-Hermeton, nous œuvrons pour :

  • supprimer les points lumineux superflus
  • moduler l’éclairage dans le temps et l’espace grâce à l’adaptation des cabines électriques
  • sensibiliser et informer par le biais de conférences, sorties nocturnes, animations et communications thématiques.
  • promouvoir cette thématique auprès des autorités afin de mieux l’intégrer dans les projets d’aménagement du territoire.

En savoir plus sur la trame noire au Parc national ESEM ?

Contactez Nicolas, responsable de cette action, via nicolas.goethals@parc-national-esem.be

Nicolas Goethals

Chargé de mission Nature et Biodiversité et Recherche Nature, Parc national ESEM

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